Le titre phare de mon album « LETI » (Vole) marque un point significatif sur mon répertoire de chanson d’amour. Comme si la vie s’arrête lorsque « l’amour s’en va » puisqu’il emporte tout avec sois.
Elle a été conçu dans une période douloureuse et mis en poème par Marina Kniazeva. Le clip est réalisé par Oriane Polack, traduit et sous-titré en français par Valentina Chepiga et Philipe Charrier :
Я видела как умирает любовь
Поэма Марины Князевой, по мотивам Вероники Булычевой
J’ai vu l’amour mourir
Poème de Marina Kniazeva, inspiré de Veronika Bulycheva, traduit par Valentina Chepiga et Philippe Charrier
Я глаза прикрываю усталой рукой,
Даже воздух вокруг — устал…
Я видела, как умирает любовь,
Растворяется, словно цвет с куста —
Опадает как тень с куста…
Я видела, как умирает Любовь…
Я видела — наша любовь мертва!
Та, что раньше играла мной и тобой,
Замолчала — зачем ей наша игра,
Зачем ей теперь игра?
Я видела, как опустели Сны,
Мне цветных летучих не снится снов.
Я видела, как побледнели мы —
У меня свои сны отняла любовь —
Их забрала любовь!
Я слышала, как не поёт вода,
Я видела, как затухают глаза,
Я узнала, чего узнать нельзя —
Пока жива
Любовь, она одна права.
Колыбельную песнь я любви пою,
Провожаю её я в последний путь —
Пусть никто не встречает любовь мою,
Никому любовь мою не вернуть,
И меня не вернуть!
Я видела, как умирает любовь…
На столе, на полу положу цветы,
Нет уже для неё ни слёз, ни слов,
Я прошу, в тишине попрощайся ты —
Сумей попрощаться ты!
Не сочтём обид, не разделим боль,
Не поймём навек, кто нас свёл с ума —
Я увидела, как умирает любовь —
Побыла она — и ушла сама,
Ушла, не спросив, сама!
Я слышала, как не поёт вода,
Я видела, как затухают глаза,
Я узнала, чего узнать нельзя —
Пока любовь жива… она одна права.
Je ferme les yeux de ma main fatiguée,
Même l’air tout autour se fatigue…
J’ai vu mon amour mourir, épuisé,
Comme les fleurs d’un buisson aride,
D’un buisson aride…
J’ai vu mon amour mourir, épuisé,
Notre amour est désormais mourant !
Cet amour qui nous a trompés, déjoués,
S’est terni à jamais, oubliant
De jouer, oubliant…
J’ai vu tant de rêveries s’envoler,
Finis les rêves volatiles et colorés en ces jours,
Et j’ai vu ta pâleur s’installer,
J’ai été dépossédée de mes rêves par l’amour,
Démunie de l’amour…
J’ai entendu l’eau se taire,
J’ai vu les yeux s’abstraire,
J’ai appris la leçon,
L’amour vit et a toujours raison.
Je chante ma berceuse à l’amour,
Il s’apprête à partir à jamais,
Que personne ne l’appelle au retour,
Cet amour n’écoutera personne,
Et je ne suis personne !
J’ai vu mon amour mourir, épuisé,
J’étalerai les fleurs sur la table, sur le sol,
Je n’ai plus de mots doux, je ne vais pas pleurer,
Je t’implore sans aucune parole
Laisse-le partir sans paroles !
On ne comptera pas nos offenses, nos blessures,
On ne comprendra pas qui nous a fait tout perdre,
Je l’ai vu, épuisé et mourant, cet amour,
Il n’a plus de promesse, notre amour,
Cet amour est parti à jamais !
J’ai entendu l’eau se taire,
J’ai vu les yeux s’abstraire,
J’ai appris la leçon,
L’amour vit et a toujours raison.
La partition
Voici l’aperçu de la partition. Un fichier pdf pour : voix, guitare, accordéon, violon, contrebasse est téléchargeable sur le site free-scores